M

Monde occulte

Le monde vu à travers l'ésotérisme, site personnel de jean-Luc Caradeau


Les icones signifient : Nous contacter, Informations, Menu, Réduire ce bandeau,agrandir/réduire la taille des caractères
Les textes et illustrations contenues sur ce site sont protégés par les lois sur le droit d'auteur (sauf indication contraire). Pour citer cet article : Jean-Luc caradeau, www.caradeau.fr, 2016 - Agir et se protéger avec la magie de l'ère nouvelle -Description et et commentaires de l'auteur à propos de Agir et se protéger avec la magie de l'ère nouvelle
Agir et se protéger avec la magie de l'ère nouvelle - - Jean-Luc Caradeau -

Agir et se protéger avec la magie de l'ère nouvelle


pour citer ce texte, cliquez sur info

«  Le mouvement moléculaire est nécessaire pour que le cristal soit, mais il est subordonné à l'idée du cristal, et déterminé par elle. » Hegel, Philosophie de la nature, vol 2 page 411

la couverture du livre
L'acheter sur Amazon #publicité

Préface de l'auteur

Comment mieux présenter ce livre qu'en proposant aux internautes la préface que j'ai écrit pour lui ?
La magie c’est de la métaphysique appliquée. Or la métaphysique (comme l’astrologie) est une « science antédiluvienne » comme en témoignent toutes les tradition. Il en résulte que la magie est un art antédiluvien que l’homme n’a cessé de pratiquer depuis son origine. Cet art, dont l’objet est d’influer sur les créatures du monde sensible en transmettant des « IDÉES » au monde invisible. Cependant au cours de l’histoire humaine les pratiques de magie n’ont cessé d’évoluer : la pratique magique du chasseur cueilleur n’est pas la même que celle de l’agriculteur qui elles-mêmes diffèrent de celle du citoyen urbain. Ces hommes n’ont pas les mêmes préoccupations ni les mêmes intérêts. Souvent quand l’agriculteur espère la pluie, l’homme de la ville se réjouit du beau temps.
IDÉE
Nous mettons ce mot en capitale, parce qu’il faut le comprendre au sens ésotérique du terme : un nombre par exemple est une IDÉE, les représentations scripturales du nombre sont les corps (ou plutôt le vêtement1) dans lesquels cette idée est manifestée dans le monde sensible. De même le point (sans dimensions) est une idée et quand nous le représentons par l’intersection de deux segments de droite (+ ou x) nous donnons un corps à cette idée. Un mot est le corps d’une d’idées. Si je saisis une pierre pour frapper un piquet « mon geste la pierre et le piquet » constituent le corps éphémère d’un enchainement d’IDÉES … Un texte écrit ou dit (un psaume par exemple) est un corps, une traduction d’une suite d’idées dans le monde sensible. Peu importe la forme de ce corps. C’est pourquoi il est légitime de prier en réduisant l’ensemble d’un psaume (ou d’un autre texte) à un carré magique ou même à un sceau graphique. L’un ou l’autre sont comme le texte écrit ou la parole un corps des idées que le texte traduit…

Les techniques de magie sont évolutives

L’homme des cavernes2 jetait un sort sur un troupeau d’aurochs afin que la chasse soit bonne et la tribu nourrie. Son support était la paroi rocheuse de la grotte. Il gravait probablement aussi des protections pour les membres de la tribu sur des os ou des pierres plates. Cependant quand apparurent les premières civilisations, les premières villes, les briques et les tablettes d’argile, la magie s’adapta et Sargon Ier, mit dans les murailles de la ville « le nombre de son nom » et grava le récit cet acte sur une tablette d’argile. Les techniques de magie avec ces inventions, se sont considérablement simplifiées. Elles ont aussi gagné en efficacité, parce que l’idéogramme des Sumériens, le hiéroglyphe des Égyptiens et le cunéiforme permettaient de traduire plus IDÉES avec plus de précision et d’efficacité que les dessins sur les parois d’une grotte. Ces écritures permettaient par exemple de figer l’idée de la protection d’une population contre les épidémies, ou un individu contre les dangers de la guerre. Or la magie, c’est avant tout l’idée exprimée avec précision et projetée dans l’invisible ou l’au-delà, ou le monde des esprits… Tous ces termes désignant une même réalité. Plus tard, l’invention des alphabets, en Occident et au Moyen Orient, en Inde, le perfectionnement des idéogrammes en Asie et en Amérique, permirent aux techniques magiques de ces continents de gagner en efficacité et en complexité… En un mot le domaine d’action de la magie s’est étendu au fur et à mesure que se complexifiait l’activité humaine !

L’individualisation et la concurrence

Cette évolution implique aussi une complexification des rapports sociaux. Dans la tribu du chasseur cueilleur la magie le publique parce que le plus souvent le praticien opère pour l’ensemble de la tribu et quand il opère pour un individu, elle l’est également, sauf dans des cas particuliers, parce que les intérêts des individus sont semblables.

La nécessité du secret et le cryptage

Quand la magie agit pour la cité elle est publique, mais quand il s’agit d’agir pour le compte d’une individualité elle devient secrète, parce que les intérêts des individus, des entreprises, des exploitations divergent.
Dès la plus haute antiquité apparaissent des « hiéroglyphes brisés » qui servent aux inscriptions magiques. On rencontre le même phénomène dans l’écriture cunéiforme. On a peu de traces évidemment de ces pratiques, d’autant qu’il en existe certainement qui ne peuvent en aucun cas être repérées par des profanes fussent-ils égyptologues ou assyriologues3 .

Un sommet : le XVIe siècle

En occident au XVe siècle jean Trithème (1462-1516) abbé du couvent de Spanheim écrit La Stéganographie puis la Polygraphie. La stéganographie est un traité d’angéologie crypté… qui, à ceux qui le décryptent, enseigne l’art de crypter invisiblement les textes, d’où son nom. L’ouvrage comporte trois volumes, le troisième volume traitant des évocations des anges.
Définition de la Stéganographie :
La stéganographie peut être définie comme l'art de dissimuler un message au travers d'un autre message d'apparence anodineLes Cahiers du Numérique, 2003, Philippe Nguyen, Séverine Baudry (Cairn.info) [extrait de Le Robert Dico en ligne]
;

Trithème n’était pas isolé

Comme on le remarquera cette définition est moderne, car si Jean Trithème est considéré comme l’un des pères de la cryptographie, il a fallu attendre l’ère du numérique pour que certains s’intéressent officiellement à cette forme de cryptographie sophistiquée. Cependant les praticiens de la magie du passé ont tous utilisé des techniques de cryptographie plus ou moins complexes. Cela va de la simple transcription d’un nom ou d’un texte en alphabet dit magique à des méthodes de cryptage irréversibles comme celles utilisées entre autres pour les mots de passe en informatique4 .

La magie et le numérique

L’utilisation du parchemin a été pour la magie l’occasion de fixer facilement des idées sur un support facilement transportable. Le calame ou la plume et l’encre y suffisaient. Le monde moderne avec ses terminaux informatiques portables offre mieux encore. Il est possible désormais d’écrire un programme qui « dessine un talisman ». Or un programme est la traduction d’une série d’idées dans un langage informatique, comme le dessin à la plume est la traduction d’une série d’idées sur un parchemin ou tout autre support. Cependant, dans le cas du dessin la traduction est faite une fois pour toute, alors que le programme est susceptible de reproduire le dessin en permanence. Au lieu de consacrer le dessin sur son support, il faudra si l’on dispose d’un tel programme, consacrer l’enchaînement d’idées que ce programme traduit ! Cela peut sembler compliqué, mais en réalité, c’est très simple !
Il suffit de rédiger une formule de consécration qui permette au praticien d’avoir conscience qu’il consacre des idées abstraites et que le dessin qui est devant lui n’est qu’un support représentant ces idées dans le monde sensible. La formule qui permet d’opérer ce type de concentration est évidemment dans donnée dans l’ouvrage.

Le contenu du livre

Les opérations de base : créer et crypter des talismans

Partant d’un texte (nom d’ange, verset d’un psaume, formule magique ou prière) l’ouvrage propose au lecteur de créer des sceaux (appelés aussi caractère) qui sont un glyphe exprimant le texte tout entier. Pour le monde invisible il y a équivalence entre le texte de départ écrit ou dit (comme prière) et le sceau (ou caractère) écrit ou gravé.
Pour ce faire le lecteur devra procéder à une mise en nombre du texte qui sera réduit à un nombre de trois ou quatre chiffres quelque soit sa longueur. Ensuite il devra utiliser une « grille de cryptage simple » qui ne crypte que les chiffres de 1 à 9… Puis assembler trois ou quatre signes pour obtenir le sceau.
D’autres applications lui sont proposées tout au long de l’ouvrage dont la projection d’un texte (court ou long peu importe) sur un carré magique ce qui permet d’obtenir un carré magique qui sera « le sceau du texte en question » en magie le mot sceau s’applique également au résultat ce processus. C’est d’ailleurs le même nombre qui est utilisé pour créer le sceau (caractère) et le sceau (carré magique) …

La grille de code et les caractères

Le livre explique comment en partant de la grille de code (qui fournit 9 signes en forme d’équerre ou de rectangle ouvert) on peut créer des signes de toute sortes : en « angles », en « obliques », en arcs d’ellipse, et même en pavé. Il montre comment on peut coder des talismans classiques avec ces signe des talismans classiques tels que l’ABRAXAS ou l’ABRACADABRA et les transformer en des motifs de décoration.

Le cryptage lui-même

Lors de la mise en nombre du texte on a obtenu un nombre que l’on a par la suite réduit (si nécessaire) à un nombre de trois ou quatre chiffres (suffisamment grand pour que l’on puisse le projeter sur un carré magique) et suffisamment petit pour que les cases du carré ne contiennent pas plus de trois (ou quatre) signes après la projection. Le livre explique alors d’un texte qu’il soit, le praticien va extraire un code qui sera caractéristique de ce texte. Le procédé permet de renforcer les liens entre le texte et les deux types de sceau puisque c’est le texte qui produit à la fois le nombre qui sert à construire les sceaux et les signes qui servent à les dessiner ou les écrire.

L’ère nouvelle : l’ère numérique

Tout ce qui est proposé dans ce livre peut évidemment être écrit, dessiné ou gravé et permettra de fabriquer des talismans classiques. Cela dit, ce livre veut mettre les technologies du numérique au service de la magie et la magie au service des activités numériques

Deux façons de dessiner avec le numérique

Faire une « carte des pixels »
L’écran ou la feuille de papier (ou tout autre support) est considéré comme un espace plan contenant un point origine (x=0 ; y=0). Chaque pixel de cet espace est repéré par une valeur en abscisse (x) et une valeur en ordonnée (y). Si par exemple on a sur un écran un carré de 100 pixels de côté et que l’on veut tracer une ligne horizontale noire sur ce carré (blanc) qui a une ordonnée de 30 on va fournir à l’ordinateur ou au téléphone ou… un fichier composé de 10000 nombres les 29000 premiers nombres auront la valeur 16 777 215 et allumeront le pixel correspondant en blanc, les milles suivants auront la valeur 0 et le pixel correspondant sera noir… Les 70 000 restant auront la même valeur que les 29000 premiers et s’allumeront en blanc…. C’est le principe de ce que fait l’ordinateur quand il affiche un dessin ou une photo scanné.
Ordonner à l’ordinateur de dessiner
Ce second procédé est du point de vue de la magie bien plus intéressant que le précédent. Dans le premier cas, l’ordinateur montre une copie d’un dessin existant. Dans le second cas, l’ordinateur dessine et ce qu’il montre sur l’écran est l’original du dessin. De-même si l’ordinateur ordonne à l’imprimante de produire 1000 exemplaires, elle produit 1000 originaux. Pour cela il suffit de programmer le dessin dans un langage de dessin vectoriel. Par exemple, pour dessiner notre ligne nous écrirons en clair : tracer une horizontale de longueur 100 à partir du point, ce qui dans le langage SVG (le standard actuel en graphisme vectoriel) nous donnera « M0 30 h100 » « M » pour va au point (move to) et « h » pour horizontale. Evidemment pour ceux qui sont allergiques à cette méthode, il existe des logiciels de dessin gratuits qui écrivent le programme… On trace la ligne, et ils traduisent.

Un livre en trois parties

Le livre se compose donc de trois parties :
  • La première partie, intitulée La conception d’un talisman ou d’une protection., se consacre à la conception de talismans puis à leur cryptage traditionnel (chapitres 1 à 5) ;
  • La seconde partie, intitulée Le numérique au service de la magie, explique comment créer des talismans numériques, d’abord en utilisant un logiciel de dessin vectoriel, puis, pour les courageux ou les feignants, en programmant le dessin des divers exemples donnés en première partie (chapitre 6 à 9) Les lecteurs peuvent téléchagrer les programmes dont des extraits sont cités dans les différents chapitres de cette partie en cliquant ici Ils doivent néanmoins se munir de leur livre, car une question simple sur le contenu du livre leur sera posée.
  • La troisième partie, intitulée Le numérique au service de la magie et la magie au service du numérique, propose 36 exemples utilisant des versets des psaumes en hébreu… Trente-six exemples et plus, parce que certains ont plusieurs utilisations (chapitre 10 à 13 ...). Parmi ces exemple certains prennent en compte les risques et les espoirs modernes, ceux qui sont apparus avec les sites Web les blogs et les réseaux sociaux.
Enfin un quatorzième et dernier chapitre explique quelques façons originales d’utiliser un talisman. Il est suivi d’un appendice qui donne de nombreuses précisions techniques sur des sujets qui, dans les chapitres ne pouvaient, pour des raisons stylistiques être traitées « à fond ».

Notes

  1. Si trois cubes sont posés sur une table chaque cube est un corps « de l'IDÉE de cube » et l'IDÉE « nombre 3 » est manifestée dans le monde sensible par ces trois corps. Si nous écrivons sur la table « trois cubes ou 3 cubes » ni le mot, ni le chiffre, bien qu'ils l'expriment, n'ont de rapport autre que conventionnel avec l'IDÉE « nombre 3 ». Il est donc plus juste de les considérer comme des vêtements que comme des corps.
  2. Nous n'excluons pas le fait que l'âge des cavernes ait pu être précédé d'un âge d'or comme le veut la tradition.
  3. Tous les archéologues qui travaillent sur les civilisations mésopotamienne sont appelés assyriologues… C’est le cas même pour un chercheur qui travaille sur Sumer ou d’autres civilisations et jamais sur l’Assyrie.
  4. Voyez les explications sur la fonction « crypt » dans le manuel PHP en ligne.




image invisibleHaut de page


Parcours :
  1. Monde occulte - Désignation dans le menu : page d'accueil