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Monde occulte

Le monde vu à travers l'ésotérisme, site personnel de jean-Luc Caradeau

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Ce site présente les ouvrages de Jean-Luc Caradeau qui, depuis les années 1980 a écrit de nombreux livres traitant d’ésotérisme ou d’histoire, soit seul, soit en collaboration avec Marie Delclos. Il propose également quelques articles qui ont été écrit pour le compte de plusieurs revues d’histoire. Ces articles ont été souvent, à la demande des rédacteurs en chefs ou des directeurs de publication écrits sous des pseudonymes masculins ou féminins tels que Yves Leclerc, Jean Chaudy, jacqueline Delcroix, Sylvie Moulin, Paul Verrier….

Deux écrivains thouarsais ouvrent la porte du temple maçonnique


Qu'est-ce que la franc-maçonnerie ? D'où vient-elle ? Que fait-on dans les temples ? Dans un volumineux livre de 600 pages, deux Thouarsais répondent.

Extraordinairement fouillé et précis. le livre signé par Marie Delclos et Jean-Luc Caradeau est une somme sur un sujet qui intrigue depuis des lustres : la francmaçonnerie.
La dernière page tournée, le lecteur devrait être un expert en la matière tant l'érudition ici déployée est considérable. Les deux écrivains Thouarsais ont bien voulu répondre à nos questions
photo Philippe Lexcellent
photo Philippe Lexcellent
NR: Faut-il être franc-maçon pour lire, et surtout pour comprendre, ce livre ?
Marie Delclos et Jean-Luc Caradeau : « Non ! Ce n'est pas un livre pour initiés. La première moitié de cet ouvrage étudie les civilisations anciennes qui ne pratiquaient pas la maçonnerie, et dont pourtant les grandes interrogations spirituelles sont celles que pose la maçonnerie depuis sa naissance au XVIII siècle. Toutes les civilisations-mères - celles qui ont fondé la nôtre - ont imaginé l'outil et l'architecture qui sont si importants pour le franc-maçon. Les civilisations nomades aussi se sont posées des questions du même ordre, mais avec une autre grammaire symbolique.
Vous faites remonter la maçonnerie à Adam, n'est-ce pas un peu fantaisiste ?
« La franc-maçonnerie s'appuie sur un texte fondateur appelé « les constitutions d'Anderson » en 1723. On y lit que le premier maçon est Adam. »
Adam, c’est naturellement une allusion symbolique. Cela signifie qu'Adam est un homme qui pense et qui s'interroge, qu'il va construire et se construire en même temps, il représente l'homme universel, l'homme de tous les temps. »
NR: Pourquoi l'église s'oppose-t-elle à la franc-maçonnerie?
Elle déclare le maçon en état de péché grave, et pourtant jadis de nombreux prêtres étaient francs-maçons !

« L’église a une mission essentielle : la défense du dogme. La maçonnerie en a une toute autre : cultiver chez ses membres une pensée libre. Évidemment les deux ne vont pas ensemble. Le maçon est un homme libre, l'église exige de ses fidèles l'obéissance. Un jour, un pape a rédigé une bulle (décret). Depuis, l'église dit que les maçons sont effectivement en état de péché grave, ils ne peuvent pas communier, ils sont excommuniés. Mais autrefois, pour qu'une bulle soit appliquée dans le royaume de France il fallait que, sur demande du roi, le parlement de Paris la confirme ; ce qui n'a jamais été fait et a permis à nombre de religieux d'aller en loge. »

Des assemblées qui se réunissent et qui exercent leur liberté de pensée, car c'est bien cela le rôle de la maçonnerie que d'apprendre à s'interroger sans préjugé sur le monde, sur sa signification. Cela ne plaît Jamais aux gouvernements coercitifs. »
Pourtant certains regardent la franc-maçonnerie comme une secte, un lieu où justement la liberté est jugulée.
Les fidèles de toutes les religions et tous les athées peuvent y adhérer. Le jour ou un maçon dira : « Voilà la vérité », il cessera d'être maçon. Alors, bien sûr, comme les travaux maçonniques ne sont pas publics, les gens imaginent qu'ils relèvent d'une secte. Mais il y a un moyen bien facile de quitter la franc-maçonnerie : il suffit de ne plus payer sa cotisation... Avec une secte ce n'est jamais aussi simple. »
II reste que la maçonnerie permet de faire des affaires
« Pas plus qu'ailleurs. Les « fraternelles » qui rassemblent des maçons d'une même profession sont de plus en plus mal vues, justement pour tenter de ne pas tout mélanger : la connaissance de soi et sa position dans l'univers et le volume de son porte-monnaie.
En ce moment il semble qu'il y ait moins d'affaires en maçonnerie que dans le foot professionnel, non ?»
Qu'est-ce qu'un franc-maçon ?
Un homme ou une femme « libre et de bonnes mœurs ». Il faut impérativement un casier judiciaire vierge. Ensuite il faut exercer la fraternité, mais toujours dans l'honneur. On peut refuser un service à un frère, ou n une sœur, si l'on considère que ce service n'est pas digne. D'ailleurs dans ce cas, celui qui manque de fraternité n’est pas celui qui refuse le service, c'est celui qui le demande.
Êtes-vous francs-maçons tous les deux ?
« Nous nous intéressons depuis longtemps à toutes les traditions. Il était logique d'étudier la franc-maçonnerie. Nous sommes satisfaits du travail accompli. Nous avons trouvé de nombreux documents qui, mis en perspective, ouvrent de nouvelles voies. Sommes-nous francs-maçons ? C'est au lecteur de se faire sa propre opinion. Cela étant, lorsque nous étudions la tradition dans l'Egypte antique, nous ne sommes pas pour autant grand prêtre et grande prêtresse Egyptiens ! »


Propos recueillis par Philippe L'EXCELLENT NR Thouars 08/08/2006

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